LE QUOTIDIEN
La vie sur la station Concordia est bien différente de celle que l’on peut vivre en France. Ci-dessous, vous trouverez l’exemple d’une journée type à Concordia.
Avant tout !
Voici le plan de la station. Essayons de nous y retrouver.
Le sommeil
Vous êtes logés dans la station Concordia dans des chambres conçues pour 2 personnes.
La station Concordia étant à 3225 m d’altitude, vous subissez une hypoxie (manque d’oxygène du fait de la pression atmosphérique plus faible). Cela peut entrainer des troubles du sommeil. Heureusement, ils disparaissent au bout d’une dizaine de jours.
En plus du manque d’oxygène, le rythme jour-nuit n’existe pas en Antarctique. Pendant l’été austral (du 21 décembre au 21 juin), les nuits sont de plus en plus courtes jusqu’à disparaître totalement. Au plus fort de l’été, entre mi-novembre et fin-janvier, le soleil ne se couche jamais. Pour vous aider à trouver un rythme de sommeil, vous devez faire le noir dans votre chambre à heures régulières.
La cuisine
Le moral des troupes est dépendant de la qualité de la cuisine. Avec l’altitude et la température, il faut absolument manger à sa faim.
Les repas sont aussi des moments de convivialité où tout le monde se retrouve.
Le transport
Pour se déplacer dans la station Concordia, il n’y a pas de voitures, ni de bus.. Mais il y a des vélos ! Les trajets les plus courts sont souvent effectués à pied. Mais si vous êtes chargés, vous pouvez toujours utiliser les motoneiges !
Le forage de glace
Nous passons la journée à faire des carottes de glace et de l’échantillonnage de neige.
Chaque carotte de glace est découpée, un morceau part pour la métropole pour être étudiée dans le laboratoire, l’autre partie reste en Antarctique pour être étudiée quand les méthodes d’étude des carottes auront évolué.
L'échantillonnage de neige
Les échantillons récupérés aujourd’hui seront rapatriés en France pour être analysés dans notre laboratoire.
Durant toute la saison, nous dédions nos journées à la collecte d’échantillons. Mais l’été austral touche à sa fin et il nous faut rentrer en métropole avant que la banquise ne se reforme atour du continent Antarctique.